L’habitat mobile séduit 1 Belge sur 7, une dynamique qui ne laisse pas les banques immobiles

Si 15% des Belges financièrement indépendants possèdent déjà un bien relevant du « mobile living » (caravane, mobil-home, van aménagé ou tiny house), 3 à 5% des Belges financièrement indépendants (jeunes aventuriers, retraités, actifs urbains…) prévoit un achat de ce type dans l’année à venir. Budget envisagé : en moyenne 23.800€. Une somme conséquente qui témoigne de l’engouement pour ces modes de vie flexibles.

Le van : l’option préférée des utilisateurs réguliers

Avec 6 % des Belges financièrement indépendants et déjà propriétaires, les vans aménagés sont de véritables véhicules de liberté. Un tiers des propriétaires l’utilisent chaque semaine. Et les intentions d’achat sont élevées : 5% des sondés envisagent d’acquérir un van dans les 12 prochains mois.

Fait marquant : 46% des candidats à l’achat souhaitent se tourner vers le neuf, malgré un budget moyen de 22.500€. Reste que le prix reste l’enjeu principal puisque plus de la moitié des acheteurs potentiels (58%) indiquent que c’est l’obstacle majeur à leur achat. Notons que 64% des candidats acheteurs se montrent ouverts à la location ou au leasing. L’intérêt pour une assurance spécifique est également élevé (66%).

Tiny houses : un rêve plus complexe à concrétiser

Moins courantes, les tiny houses séduisent pourtant une frange croissante de la population : 3% des Belges en possèdent déjà une. Parmi eux, près de la moitié (46%) y séjournent au moins une fois par mois, et 1 propriétaire sur 5 s’y rend chaque semaine.

Les candidats à l’achat d’ici 2026 représentent aujourd’hui 3% des sondés. Si le budget moyen considéré s’élève à 24.000€, 1 Belge sur 4 se dit prêt à y investir jusqu’à 50.000€. L’attrait pour le neuf est marqué (55%), et la qualité des matériaux est le critère numéro un pour 47% des candidats acheteurs.

Reste que deux obstacles freinent cette tendance:

Caravanes et mobil-homes : usage modéré, marché d’occasion actif

6% des Belges ont déjà fait le choix d’une caravane ou d’un mobil-home. Si l’usage est moins fréquent que pour les vans ou les tiny houses (seulement 34% des propriétaires les utilisent chaque mois) - probablement pour un usage saisonnier dans des campings ou des résidences secondaires -, les caravanes ou les mobil-homes conservent leur attrait : 3% des Belges prévoient un achat dans les 12 mois, principalement sur le marché de la seconde main (43%).

Le prix envisagé (25.000€ en moyenne) et la qualité des matériaux sont les critères les plus souvent cités par les candidats acheteurs, devant la réputation de la marque. Le marché semble mûr pour de nouvelles offres combinant location et leasing, avec un taux d’ouverture à ces formules atteignant 63% chez les futurs acheteurs.

Vers plus de solutions bancaires dédiées pour le « mobile living » ?

Face aux budgets conséquents à consacrer à ces projets, les offres financières innovantes ont la cote. Environ 6 propriétaires/acheteurs potentiels sur 10 marquent un intérêt pour des prêts à tempérament dédiés à l’achat d’un van ou d’une caravane/mobile-home. Un pourcentage qui grimpe à 73% pour les tiny houses.

La location et le leasing progressent également : plus de 60% des Belges candidats à l’achat d’un van ou d’un mobil-home se disent aussi intéressés par ces formules. Le taux d’adhésion grimpe même à 73% pour les tiny houses, témoignant d’un besoin de flexibilité et de solutions hybrides.

Le mobile living en Belgique ne se résume plus à une tendance passagère. C’est une lame de fond portée par des envies d’évasion, de retour à l’essentiel et de durabilité. L’étude montre en effet que la question de la durabilité est un critère clé dans les intentions d’achat. Elle est citée comme importante ou très importante par :

• 65% des acheteurs potentiels de tiny houses,

• 64% des acheteurs potentiels pour les caravanes/mobil-homes,

• et 61% des acheteurs potentiels pour les vans.

Mais le mobile living, c’est aussi un marché exigeant, traversé par des questions budgétaires, et des incertitudes juridiques. Les opérateurs privés, acteurs financiers et autorités publiques ont une opportunité unique pour répondre à cette aspiration collective afin de façonner ce marché en pleine mutation.

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¹ Les chiffres proviennent d’une étude quantitative en ligne (CAWI) menée entre avril et mai 2025 auprès de 1.280 Belges financièrement indépendants âgés de 18 à 85 ans. Réalisée à la demande de BNP Paribas Fortis, l’enquête s’est penchée sur les usages et les considérations concernant le « Mobile living ». L’échantillon est représentatif en termes d’âge, de sexe, de région et de catégorie socio-professionnelle. La marge d’erreur est 2,4%.

² Selon Traxio, en Belgique, entre 2017 et fin août 2024, le parc total des camping-cars/motor home/van aménagés (neufs et occasions) a crû de +30,1% à 83.227 unités. De janvier à juillet 2025, 3.737 nouveaux camping-cars ont été immatriculés. Selon une enquête du journal Le Soir datant de 2023, plus de 25.000 personnes ont fait le choix de vivre dans des habitations légères, dont les tiny houses.

¹ Met het woord 'camper' wordt een wagen (bestelwagen, minibus...) bedoeld die is ingericht als kampeerwagen.

² De cijfers komen uit een kwantitatieve online studie (CAWI) die tussen april en mei 2025 werd uitgevoerd bij 1.280 financieel onafhankelijke Belgen tussen 18 en 85 jaar. In opdracht van BNP Paribas Fortis ging de enquête in op de gebruiken en overwegingen rond 'Mobile living'. De steekproef is representatief in termen van leeftijd, geslacht, regio en sociaal-professionele categorie. De foutenmarge bedraagt 2,4%.

³ Volgens Traxio steeg het totale park van ingerichte campers/motorhomes/ingerichte bestelwagens (nieuw en tweedehands) in België tussen 2017 en eind augustus 2024 met +30,1% tot 83.227 eenheden. Van januari tot juli 2025 werden 3.737 nieuwe campers ingeschreven. Volgens een enquête van Le Soir uit 2023 kozen meer dan 25.000 mensen voor lichte woningen, waaronder tiny houses.

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